Ca pourrait être marrant comme description "pour les fervents catholiques, les protestants, les agnostiques et les athées"
C'est intéressant comme point de vue, de mon côté j'ai justement peur que LW se retrouve victime de son succès et doive à un moment mettre le hola, que ce soit au niveau de la création des communautés ou des inscriptions. Et c'est de toute façon plus simple de gérer un financement avec quelques dizaines/centaines d'utilisateurs que 30k.
Après c'est ton choix, et de ton façon je serai abonné aux deux. Bonne chance, on se verra sûrement là-bas!
J'essaie personnellement de toujours poster 50% de bonnes nouvelles et 50% de nouvelles plus anxiogènes, après c'est parfois compliqué de maintenir l'équilibre
Le rapport de force s’inverse entre saisonniers et employeurs
Vu les besoins importants liés à l’été, les salariés défendent désormais leurs exigences. Les employeurs n’ont plus d’autre choix que de s’adapter.
Par Marjorie Cessac
Finalement, le bouche-à-oreille aura été la solution la plus efficace. A la dernière minute, Nadia Savonnière et son mari ont fini par trouver, fin juin, les saisonniers qui leur manquaient pour sauver leur été. Néanmoins, ces propriétaires d’un hôtel situé à Méréville (Meurthe-et-Moselle), au sud de Nancy, le reconnaissent : s’ils y sont parvenus, c’est grâce à leur réseau. « Il s’agit de trois étudiantes de 19 à 20 ans qui viennent toutes de notre village », raconte la patronne, qui dit ne même pas avoir regardé si elles avaient une quelconque formation.
Car 2023 ne ressemble en rien aux autres années. L’entreprise de sous-traitance à laquelle le couple s’adresse depuis plus de dix ans pour recruter des femmes de chambre n’avait cette fois aucun candidat à lui proposer. « Les personnes se présentent au rendez-vous, puis on ne les revoit plus après », explique Mme Savonnière. Autre fait inédit, alors que les recrues travaillaient de mai à septembre, cette année, elles ne sont disponibles que deux mois tout au plus. Avec, de surcroît, des horaires aménagés sur la période : « En plein été, les saisonniers prenaient habituellement un jour et deux demi-journées de repos par semaine. Cette année, leur semaine se limite à quatre jours de travail. »
Ces professionnels du tourisme sont loin d’être les seuls à avoir dû bouleverser leurs habitudes. Si la situation semble s’être améliorée par rapport à 2022 en matière de recrutement dans les campings − où quatre salariés sur cinq sont des saisonniers −, dans l’hôtellerie et la restauration, elle reste nettement plus contrastée. « Malgré les efforts qui ont été faits, 45 % de nos hôteliers ont plus de difficultés à recruter que l’an dernier », déplore Karim Soleilhavoup, directeur général du groupe Logis Hôtels, qui embauche 30 000 saisonniers chaque été.
La raison ? Elle tiendrait, selon lui, à des exigences toujours plus difficiles à satisfaire. « Avant, l’esprit, c’était de jouer collectif », assure-t-il, en se référant au partage des lieux d’habitation. Aujourd’hui, serveurs, réceptionnistes, barmen et autres employés veulent « cloisonner leur vie personnelle de leur travail », « avoir leur “home sweet home” », « pouvoir emmener leur animal domestique avec eux », « être nourris sur place » et, si possible, « ne pas travailler le soir », énumère-t-il, un brin désarçonné.
Inconvénients du travail en coupure
Depuis la fin de la pandémie de Covid-19, le million de saisonniers embauchés chaque été dans l’Hexagone sait davantage se faire désirer. « Les professionnels du secteur subissent très clairement le contrecoup des mauvaises pratiques qui ont été menées ces dernières années, parfois jusqu’à la maltraitance », relève Stéphanie Dayan, secrétaire nationale CFDT-Services, pour qui « c’est un juste retour des choses ».
Au niveau des salaires, des négociations ont permis, en 2022, une revalorisation moyenne de 16 % de la grille pour les métiers des cafés, hôtels et restaurants, tandis que la hausse de 5 % qui a été négociée en juillet 2023 devrait être étendue à la rentrée. « Les saisonniers n’hésitent plus à faire valoir leurs droits », confirme Philippe Beaufort, secrétaire général de l’UD FO de l’Isère, bien que tout ne soit pas rose non plus. Par rapport à 2019, « les conditions salariales et de travail se sont améliorées, même si cela reste encore compliqué sur certains points », souligne-t-il. Parmi les dossiers sur la table figure la question de la réforme de l’assurance-chômage, qui concerne tout particulièrement ce public, et celle du logement.
Face à cette lame de fond, les employeurs n’ont plus d’autre choix que de s’adapter. Pour atténuer les inconvénients du travail en coupure, sujet amplement discuté dans la profession, « certains offrent la possibilité de travailler dix heures d’affilée sur quatre jours et d’effectuer un roulement », remarque Stéphanie Dayan. Il n’est d’ailleurs plus si rare de trouver des restaurants fermés deux jours par semaine, faute de personnel.
En définitive, « ceux qui indemnisent leurs salariés pour compenser cette coupure trouvent du monde », corrobore Jean-Virgile Crance, président du groupement national des chaînes hôtelières. D’après lui, « c’est une négociation globale dans laquelle chacun doit s’y retrouver », sachant que les salariés doivent aussi, à ses yeux, comprendre les impératifs de la profession, comme celui de travailler parfois le soir.
Merci pour le partage, et bienvenue !
Bordel, c'est tellement plausible
Il y a https://github.com/CMahaff/lasim qui permet de copier les abonnements et instances/comptes bloqués d'un compte à l'autre.
Ca permet d'éviter de devoir refaire tout ça à la main
Le maire de Chenevelles et président des maires ruraux de la Vienne, Cyril Cibert, dit samedi 29 juillet sur franceinfo vouloir "casser cette légende urbaine que les gens de la campagne sont forcément des homophobes", avec la deuxième édition des Fiertés rurales organisée dans sa commune.
"C'est important parce que les personnes LGBT sont les mieux accueillies dans nos belles campagnes de France, avance Cyril Cibert.
Merci pour ton article, bienvenue!
Bon, par contre c'est clair que c'est beaucoup trop fréquents, je n'ai jamais été surpris que mes collègues féminines évitent en général de mettre une photo de profil
Seul l'avenir nous le dira. J'ai l'impression que les gens se sont juste habitué aux pubs partout. C'est un peu comme la malbouffe, quand on ne connaît que ça, ça ne nous choque même plus d'en avoir tout le temps.
Il y a sans doute une partie éducation à faire aussi, et c'est sûrement ça qui sera le plus compliqué
Habile